Comprendre les enjeux de l'agriculture

Un nouveau rapport inquiétant révèle que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) marginalisera davantage les petits exploitants agricoles, qui produisent plus de 80 % des denrées alimentaires du continent. Si des changements politiques urgents ne sont pas apportés, l’AfCTA et la feuille de route post-Malabo aggraveront l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, éroderont la biodiversité des semences et renforceront le contrôle des entreprises sur les systèmes alimentaires et semenciers de l’Afrique.

Le rapport met en garde contre les conséquences de l’AfCFTA et des politiques post-Malabo sur les petits exploitants agricoles africains et la souveraineté en matière de semences. Il souligne que ces politiques pourraient marginaliser les agriculteurs qui produisent la majorité des denrées alimentaires en Afrique, tout en renforçant le contrôle des multinationales sur les systèmes alimentaires et semenciers. Le rapport propose des réformes pour privilégier la souveraineté alimentaire et les droits des agriculteurs, et critique l’influence croissante des entreprises sur les politiques agricoles. Le rapport avertit que l’AfCFTA et les politiques post-Malabo menacent les petits exploitants agricoles et la souveraineté en matière de semences. Les multinationales de l’agroalimentaire accaparent les chaînes d’approvisionnement agricole, au détriment des systèmes dirigés par les agriculteurs. Les politiques commerciales de l’AfCFTA accélèrent l’expansion des semences contrôlées par les entreprises, menaçant la souveraineté alimentaire. L’UPOV 1991 (Union internationale pour la protection des obtentions végétales) limite les droits des agriculteurs à conserver, échanger et vendre des semences. Le rapport recommande des réformes pour garantir la souveraineté alimentaire et les droits des agriculteurs. Des experts soulignent la nécessité de renforcer le commerce intra-africain de semences et d’aliments gérés par les agriculteurs.

Source : AFSA