Comment les plantes pourraient nous aider à détecter les polluants éternels

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Les chercheurs explorent l’utilisation des plantes, notamment le chanvre, pour détecter et éliminer les PFAS (Per-et Polyfluoroalkyl Substances), ces substances chimiques persistantes liées à des problèmes de santé. Un projet collaboratif avec la Nation Mi’kmaq dans le Maine a montré que le chanvre peut extraire les PFAS du sol, mais des problèmes subsistent quant au transport et à l’accumulation de ces plantes. L’équipe a développé un biosenseur fluorescent capable de détecter rapidement les PFAS dans l’eau, offrant une alternative moins coûteuse aux tests de laboratoire. Des recherches sont en cours pour intégrer cette technologie dans des plantes sentinelles qui brilleraient en présence de PFAS, permettant une détection en temps réel.  Bien qu’il n’existe actuellement aucune méthode rentable pour détruire les PFAS, des essais préliminaires utilisant des microbes modifiés pour imiter la photosynthèse montrent des résultats prometteurs. Une étude récente montre que les pommes de terre cultivées dans des sols contaminés par les PFAS ne stockent pas ces substances dans leurs parties comestibles, ouvrant des possibilités pour l’agriculture.  Les PFAS semblent s’accumuler principalement dans les parties non comestibles de la plante, comme les feuilles vertes, plutôt que dans les tubercules (les racines comestibles). Certaines plantes, y compris les pommes de terre, peuvent avoir des mécanismes de régulation qui limitent l’absorption des PFAS au niveau des racines. Cela pourrait être lié à la structure cellulaire ou à la physiologie de la plante.

Source AFN Funder

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