Les entreprises alimentaires explorent le concept d’« insetting » pour réduire leurs émissions indirectes de gaz. Contrairement aux « offsets », les « insets » impliquent des projets de réduction des émissions financés directement au sein de la chaîne d’approvisionnement des entreprises. Cette approche permet un meilleur contrôle et une meilleure visibilité sur les efforts de décarbonisation. Bien que coûteux, l’insetting peut améliorer la résilience de la chaîne d’approvisionnement face aux changements climatiques. Les entreprises utilisent l’insetting pour renforcer la résilience de leur chaîne d’approvisionnement face aux chocs climatiques et améliorer la communication avec les parties prenantes. Des entreprises comme Nestlé et Carlsberg investissent dans des projets liés à l’eau et aux cultures résistantes au climat. Cependant, la mise en œuvre reste un défi en raison des coûts élevés et de la nécessité de quantifier les impacts pour obtenir l’adhésion des parties prenantes. L’insetting peut réduire les émissions agricoles de 4 milliards de tonnes de CO2 par an, mais son coût élevé pourrait limiter son adoption.
L’insetting est un concept qui consiste à réduire les émissions de carbone en investissant dans des projets de durabilité au sein de la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Contrairement aux compensations d’émissions (offsets), qui impliquent l’achat de crédits de réduction des émissions auprès de projets tiers, l’insetting se concentre sur des initiatives directement gérées et financées par l’entreprise elle-même. L’insetting représente une approche proactive pour les entreprises cherchant à réduire leur empreinte carbone de manière significative. En intégrant des projets de durabilité dans leur chaîne d’approvisionnement, elles peuvent non seulement améliorer leur image de marque, mais aussi contribuer à des pratiques agricoles plus durables et à la résilience de leur chaîne d’approvisionnement face aux défis climatiques.
Source : Bloomberg