Parce que l’élevage représente une source importante d’émissions de GES, la FAO a récemment réuni différents acteurs (exploitants, communautés autochtones, scientifiques…) pour examiner les pistes de transformation du secteur. L’objectif est de construire un système à fort rendement et à faible empreinte carbone.
Quatre tables rondes ont permis aux participants d’échanger sur les questions de production, de nutrition, d’environnement et de conditions sociales des éleveurs. Les participants ont conclu à l’importance d’agir sur le taux de transformation, les pertes, l’usage des intrants et la répartition équitable des ressources foncières et hydriques.
L’élevage contribue à la sécurité alimentaire dans les régions touchées par des crises, climatiques ou autres. Toutefois, son volet industriel requiert une transition afin d’atténuer les pollutions ou maladies à risque pour l’homme.
En parallèle de la conférence et en collaboration avec l’Union des Universités de la Méditerranée (UNIMED), la FAO a organisé un Dialogue mondiale de la jeunesse sur la transformation de l’élevage afin d’inciter cette catégorie de la population à s’engager dans le secteur de l’élevage.
Les échanges et conclusions de la conférence alimenteront les débats du Sous-Comité de l’élevage au sein de la FAO.
Source : FAO
