Selon la FAO, le prix des produits alimentaires a augmenté en mars, après avoir déjà augmenté en février. L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’établit à 172,8 points, soit 1,1 point de plus que février et 0,7 pour cent au-dessus de son niveau de l’année dernière. La forte hausse des prix des céréales (blé et maïs) et des produits laitiers expliquent ce résultat. Les prix du blé ont principalement augmenté en raison des inquiétudes liées aux conditions climatiques, avec notamment une période de sécheresse prolongée aux Etats-Unis et un temps froid et humide dans certaines régions d’Europe. Les prix du maïs se sont consolidés grâce à une forte demande mondiale et à de mauvaises perspectives de récoltes en Argentine. Pour le riz, les achats de l’Asie ont contribué à maintenir les prix internationaux à un niveau globalement élevé.
La hausse concerne également le prix des produits laitiers soutenu par une forte demande mondiale qui s’est traduite par une augmentation du prix du beurre, du fromage et de la poudre de lait entier, une hausse qui s’explique notamment par une production moins abondante que prévue en Nouvelle-Zélande. Le prix du lait écrémé en poudre est en revanche en recul.
Les prix de la viande sont restés globalement stables en mars : ceux de la viande bovine ont baissé, les prix de la viande ovine et de la viande de porc ont connu une hausse grâce à de fortes demandes d’importation, en particulier en provenance de Chine.
Ces hausses sont atténuées par la baisse des cotations du sucre et de la plupart des huiles végétales. La baisse du sucre s’explique par l’existence de stocks importants sur le marché de l’exportation. Le prix des huiles végétales est impactée par la baisse des huiles de soja, de colza, de tournesol. En revanche le prix de l’huile de palme a augmenté, soutenu par la perspective d’une forte demande européenne de biodiesel fabriqué à partir d’huile de palme en Indonésie.
OM (Socopag)