Walid Battal
Les éleveurs laitiers européens sont désormais confrontés à des défis majeurs en fonction de leur situation géographique. Par conséquent, cela influence leur point de vue sur la résilience. Le projet Resilience4Dairy leur apporte une lueur d’espoir. Il implique 121 fermes de 15 pays différents dont la mission est de développer des systèmes durables, pérennes et possédant une charge de travail maîtrisée d’ici 2030.
Ce projet a pour mission de favoriser des exploitations à la fois rentables et respectueuses de l’environnement. Il encourage les exploitants à prioriser des systèmes flexibles comportant des risques mesurés et à renforcer le dialogue et le dialogue entre l’agriculteur et le consommateur. Il comprend d’ailleurs une large diversité régionale, avec chacune, un plan d’action unique. Par exemple, les fermiers belges se concentrent sur la rentabilité, les Hongrois sur l’agrandissement des exploitations, les Espagnols sur l’achat de fourrages. Les Français quant à eux priorisent la gestion du temps de travail et les Néerlandais la productivité.
Plusieurs pistes de développement sont évoquées : la flexibilité et l’ouverture d’esprit, l’adaptation aux aléas climatiques, la fin des pratiques figées, ainsi que la fixation d’objectifs clairs tenant compte des données économiques.
Le projet Resilience4Day propose en outre des fiches techniques et des webinaires permettant de partager les bonnes pratiques entre fermiers et de construire la ferme laitière résiliente de demain, à l’horizon 2030. Parmi ses enjeux majeurs figure la compréhension mutuelle entre les besoins des agriculteurs et des consommateur et répondre aux attentes sociétales et aux nouvelles normes sur le bien-être animal. Le projet met également l’accent sur le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée, tout en s’adaptant à la volatilité des marchés et aux changements des conditions climatiques.